Émile, Henri, Adonis, Arthur, Joseph, Louis ou encore Cyrille. Tous étaient Rinxentois.
Tous sont allés au front en pensant revenir près de leurs familles quelques semaines plus tard. Tout au plus, quelques mois.
La guerre de 14-18 aura coûté la vie à 63 Rinxentois, dont les noms resteront à jamais gravés sur le monument aux morts de notre commune. Le nôtre sera érigé le 20 août 1922, à un emplacement qui finira par poser des problèmes de sécurité, en raison du développement de la circulation automobile. À l’occasion de l’électrification de la ligne de chemin de fer, le conseil municipal décidera d’offrir à notre monument un emplacement qui le mettra beaucoup plus en valeur. En 1992, M. Gabriel Bette procèdera avec d’infinies précautions à son déménagement vers l’emplacement qu’on lui connaît aujourd’hui.
Il y a donc tout juste cent ans, ce monument aux morts était installé sur notre commune.
Un siècle plus tard, nous nous devions, à l’occasion de son centenaire, de le restaurer afin de lui rendre toute sa splendeur. C’est ce qui a donc été réalisé il y a quelques mois.
Le livre que vous découvrez en photos ci-dessous, je l’ai découvert lors de mon arrivée en mairie en 2018. Il était posé à quelques mètres de mon bureau. Il retrace une partie de la vie ou des des correspondances entre ces jeunes Rinxentois et leurs familles.
Je voulais ce soir vous en partager quelques extraits.
Pour se souvenir. Pour ne pas oublier ces moments douloureux.