Tout d’abord j’aimerais observer une minute de silence en hommage à Monsieur Francis Hamy qui nous a quittés cette semaine à l’âge de 82 ans.
Merci.
Monsieur Hamy, hydrequentois, ancien combattant, avait toujours le sourire. Nous nous croisions lors des commémorations comme celle d’aujourd’hui.
Lundi 17 juin dernier, nous avons passé ensemble une heure trente, lors du rendez-vous de quartier d’Hydrequent. Une heure trente à discuter des projets et des soucis la commune. De sa commune. Une heure trente à plaisanter. Il était d’ailleurs, avec son épouse, l’un des tout derniers concitoyens à repartir, en évoquant même l’envie de prolonger ce moment autour d’un verre. C’est cette image d’un homme souriant, franc et plein d’humour que je retiendrai.
J’ai aujourd’hui une pensée pour Madame Hamy et sa famille.
Il y a 230 ans jour pour jour, la Bastille tombait. Aujourd’hui encore, nous pouvons être fiers de ce qui découle de cette prise de la Bastille, puisque c’est de cette journée que se sont fondées les bases de notre République :
o L’assemblée nationale constituante o Les droits de l’homme o La constitution o La liberté de la presse o Ou encore la séparation des pouvoirs
Toutes ces avancées, jamais remises en cause depuis, c’est à celles et ceux de 1789 que nous les devons. Nous ne devons pas l’oublier et nous ne devons pas et ne devrons jamais les remettre en cause par nos comportements trop individualistes.
Le 14-juillet, c’est une journée pleine de symboles. C’est une journée qui me permet d’évoquer avec vous la devise de notre nation : liberté, égalité, fraternité.
Et aujourd’hui, je voudrais m’arrêter un peu plus sur la dernière de ces valeurs : la fraternité.
La fraternité, c’est un sentiment qui dépasse l’égo, qui rassemble plusieurs « moi » pour faire un « nous ». La fraternité, c’est le bien vivre ensemble. Mais la fraternité, c’est aussi et surtout, respecter l’autre.
Le respect.
Autre valeur fondamentale qui semble bien trop souvent oubliée. J’évoquais tout à l’heure avec vous les rendez-vous de quartier que nous organisons sur la commune. L’un des sujets principaux évoqués par les Rinxentoises et les Rinxentois est la sécurité sur nos routes.
Dois-je rappeler ici que tout existe pour que nous n’ayions plus peur de pédaler le long du chemin de la Prévosserie ? Que tout existe pour que nos enfants se sentent en sécurité lorsqu’ils traversent la rue Jules Guesde ?
En effet, la signalétique existe. Des aménagements ont été faits et d’autres le seront encore dans les semaines à venir. La seule chose qui nous manque aujourd’hui et qui ne coute rien, c’est le respect : le respect du code de la route, le respect des autres usagers sur nos routes, le respect de son voisin.
Autant la liberté et l’égalité peuvent être perçues comme des droits, autant la fraternité est une obligation de chacun vis-à-vis d’autrui.
L’esprit de fraternité sous sa forme moderne c’est la solidarité qui anime les associations, les bénévoles, l’élan de partage et d’implication d’un groupe de personnes unies dans un intérêt commun.
Et lorsque je vois des journées comme celle que nous avons vécue hier, où les Rinxentoises et les Rinxentois se sont déplacés en nombre, afin de partager un moment convivial en jouant, en riant, en profitant des spectacles, Lorsque nous participons aux rendez-vous de quartier et que je vous écoute, où vous êtes toutes et tous impliqués et intéressés dans la vie de notre commune, je me dis que tout n’est finalement pas perdu.
Encore une fois, je vous remercie d’être présents toutes et tous ce matin pour cette traditionnelle mais néanmoins très importante cérémonie.
Vive Rinxent, vive la République et vive La France.